Sugawara Min Gi - un garçon qui ne voulait pas grandir

Il dessine depuis petit, son premier cours date de ses six ans + Il est aussi doué avec un appareil photo, mais ne montre jamais le résultat, très peu sûr du rendu final. + Il est le benjamin de la famille, ayant deux frères aînés + Il a une peur panique du vide + Il déteste le café et est allergique au chocolat... du coup sa boisson favorite qu'il boit tout les jours est le jus de pomme + le seul morceau qu'il est capable de jouer au piano est Teru no uta, une mélodie qu'il lui tient beaucoup au coeur, car  c'est sa défunte grand mère qui lui avait enseigné quand elle était encore de s monde, et lui rappel de nombreux souvenirs + Quand il se sent trop seul, il se parle à lui même pour combler le vide, et se sentir moins solitaire, il essaie de se rassurer lui même. + il est insomniaque, il a beaucoup de mal à dormir, alors parfois, il est à deux de tensions. + Il dort avec une peluche totoro grandeur nature que lui a offert son frère plus jeune, quand ils sont allés à la fête foraine. + Un jour, il est allé au cirque avec une bande de pote, et une animation proposer une photo avec un lionceau, il a évidemment participé, sauf que le bébé lion lui a fait pipi dessus. + son jogging ses troués entre ses jambes pendant un cours de sport, il n'a jamais eu aussi honte et c'est planqué dans les toilettes jusqu'à la fin de l'heure.

Min gi est né il y a dix huit ans, pas tout à fait encore, dans une des plus grandes cliniques de Tôkyô, d'un père japonais et d'une mère coréenne, fortuné jusqu'au bouts des ongles, dans une fratrie comptant déjà deux grands garçons beaux et forts de sept et cinq ans, faisant de lui le benjamin de la famille, une famille déjà trop grand au goût des adultes, mais ils durent faire avec, étant contre l'avortement. Il faut dire qu'il avait déjà leur futur héritier, l'aîné des trois garçons, et l'assurance-vie en cas qu'il arrive quelques choses au plus vieux, un cadet déjà près à prendre la relève lui aussi. Min gi n'était qu'un cheveu sur la soupe bien vite refourgué à la grand-mère qui vivait avec eux, malgré son âge avancé.

C'est sa grand-mère qui l'éduque, même s'il suit le parcours scolaire des frères aînés, le reste était géré par la vieille dame bienveillante, dont Min Gi était fort attaché, étant sa figure parentale à lui, et un petit cocon d'amour entre le froid glacial entre lui et ses parents, ainsi que le plus jeune des frères qui l'ignorait. Il était pourtant proche du plus âgé et ne comprenait pas la distance du cadet. Du coup, le garçon vivant accroché au bras de l'aîné, un peu coupé du monde, cherchant un peu d'affection là où il en trouvait. Ce qu'il aida aussi à avancer malgré les nombreux reproches de ses parents est le dessin, le garçon avait un certain talent amélioré par des cours de dessin toutes au long de sa vie.

Seulement, il n'y a que dans les chansons que la vie est rose, et les malheurs arrivent bien trop souvent dans la vie réelle, au plus grand désespoir du garçon encore trop jeune pour comprendre. Obâsan ne rentrera plus, il n'y aura plus les sourires, et les rires étouffés, plus le son du piano avant de dormir, plus de contes, ni de câlin qui sens la prune. Obâsan est parti loin, trop loin, pour un garçon de neuf ans qui ne comprend pas pourquoi il ne trouve plus la vieille dame qui s'est occupé de lui depuis tout ce temps. Alors, il met quelques semaines à prendre de nouveaux repères, un peu moins joyeux que d'habitude, évacuant la peine dans ses dessins.

C'est son anniversaire, onze ans déjà, et son frère âgé de dix-huit ans l'amène à la fête foraine, pendant que ses parents restent chez eux à bosser en gardant le cadet de la famille avec eux. Il est content Min Gi, il aime son frère, il lui tient la main pour ne pas se perdre dans la foule, parce qu'il a peur tout seul au milieu des gens. Il suit le plus grand, il rit et il fait plein de manège avec lui. À la fin, il a même droit à une peluche Totoro qu'il peut serrer dans ses bras sans lâcher la main de son frère. Il est content le petit garçon, il a retrouvé la joie de vivre depuis un petit moment, et il en profite, peut être oublie-t-il de grandir dedans, de mûrir, trop dépendant des autres, mais il s'en fiche.

Seulement, six mois plus tard, c'est son grand frère qui ne rentrera plus. Une soirée un peu trop arrosée, une fête pour la remise des diplômes et des ados avec trop d'ego pour accepter être comme les autres et non plus fort. Il a pris la voiture et arrive ce qui devait arriver. Et Min Gi, pour lui, c'est encore un abandon, qui met du temps à cicatriser.

Quinze ans, il entre au lycée, un peu perdu dans un nouvel environnement, mais il sourit et explore, fouine dans les environs, petite bête curieuse qui finit par trouver une petite bande qu'il suit partout malgré qu'il les embête un peu, et ceux jusqu'à aujourd'hui, avec l'esprit d'un éternel enfant dont la vie est un grand parc d'attraction, pourtant pas toujours drôle.